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Régions de France lance une consultation publique en ligne sur l'avenir de la politique des pôles de compétitivité. La parole est ainsi donnée à toutes les parties prenantes pour en définir les contours post-2022 et mener une réflexion sur les adaptations nécessaires pour répondre aux transitions et aux besoins nouveaux des "utilisateurs" des pôles. Tel est l'objet de cette consultation publique ouverte jusqu'au 7 mars prochain.
En effet, depuis 2020 et la décision de régionalisation prise par l’Etat, les Régions ont en charge le pilotage de la politique des pôles de compétitivité. En 2022, la "phase 4" de cette politique arrivera à son terme. La consultation questionne l'évolution des missions des pôles (R&D collaborative, accompagnement des entreprises, soutien aux transformations…), leur modèle économique pour demain (mode de financement, public et/ou privé, opportunité et modalité de financement), l'articulation entre les échelles pour le pilotage (régionale, interrégionale, nationale) et l'accès aux financements nationaux et européens.
L’objectif est de faire émerger des solutions concrètes pour répondre aux enjeux de la décarbonation et du changement climatique notamment ainsi qu'aux besoins nouveaux des "utilisateurs" des pôles (entreprises, filières, territoires…).
Le saviez-vous ? Polymeris est l’un des 54 PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ EN FRANCE
Petit retour en arrière : en 2018, ce sont 54 pôles (dont Plastipolis et Elastopole devenus en 2021 le pôle Polymeris), mobilisant près 18 000 entreprises de toutes tailles et 2 000 acteurs publics (Universités, laboratoires de recherche, acteurs de la formation…), qui ont reçu le "label" pôle de compétitivité, leur permettant de bénéficier d’une visibilité accrue et de financements publics dédiés.
Lancée en 2004, la politique des pôles de compétitivité constitue un levier important de la politique d’innovation française. Depuis près de deux décennies, elle incarne une conception singulière des politiques d’innovation et des conditions de leur mise en œuvre : la nécessité, pour innover, de créer des écosystèmes dynamiques, ancrés dans les territoires, animés par des coopérations et des partenariats publics – privés étroits et intenses, unissant leurs forces et leurs énergies au service de l’innovation et de la compétitivité.